De l’anonymat, Françoise Choay, 1966

Comme la littérature tend aujourd’hui à prendre pour objet le langage, l’art tend de même à choisir l’art pour objet. Les deux systèmes se dédoublent, n’admettant plus les choses extérieures que subrepticement et par infirmité de naissance. Mais cette mutation ne s’accomplit pas sans avatars, tel dans le cas des arts visuels, leur envahissement par…